1 – A une médaille d’or française tu assisteras
On a commencé en beauté ces JO. Première épreuve à laquelle on assiste, et la France gagne en finale ! Faut dire qu’on avait mis toutes les chances de notre côté : on a choisi l’épreuve masculine d’épée par équipe (escrime). Cette équipe a été championne olympique en 2004 et 2008 (pas en 2012 car cette épreuve n’a pas eu lieu à Londres), et compte dans ses rangs trois des cinq meilleurs joueurs mondiaux. Rien que ça !
On ne pouvait pas aller en Argentine sans planifier de visiter les chutes d’Iguazu. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont plus de 200 chutes dévalant au cœur d’une végétation tropicale abondante sur un front de 2,7 kilomètres. Les cascades se jettent les unes dans les autres, parfois en minces filets, d’autres fois en cataractes déversant des milliers de mètres cubes d’eau à la seconde dans un grondement assourdissant.
Après les paysages de Patagonie, puis les vignes (enfin le vin soyons honnêtes) de Mendoza, nous sommes retournés dans une zone bien plus sèche, la région de Salta. Quelques petites 18h de bus plus tard, nous prenons nos quartiers dans notre super auberge. On a passé plusieurs jours là bas, mais on avait besoin d’un peu de repos donc on a vraiment bougé que deux jours.
On ne pouvait pas être en Argentine et ne pas se rendre dans la fameuse région de Mendoza, connue pour son nectar de raisin. C’est donc tôt le matin que nous arrivons dans la capitale du vin depuis Bariloche. Clairement, Mendoza est une ville charmante avec de sympathiques petites places et un grand parc où se trouve même un zoo, mais son principal intérêt est la présence de nombreuses vignes aux portes de la ville.
Après avoir presque atteint l’extrême sud de l’Argentine, nous avons mis les voiles en direction du nord. Si la Ruta 40 pour descendre du côté de la cordillère était très belle, la Ruta 3, du côté de la mer, est elle franchement inintéressante. Voire très ennuyeuse avec ses lignes droites à n’en plus finir, ses abords sales et pollués par des sacs en plastique et autres déchets et ses innombrable puits de pétrole. Des villes sans aucun charme ont poussé le long de la route, rompant légèrement la monotonie, mais nous attristant un peu en voyant la pollution à leurs abords. Bref, vous l’avez compris, notre route pour rentrer de El Calafate n’a pas été super enrichissante. Heureusement qu’on avait une super carotte au bout : la Péninsule de Valdès.
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