Nous ne sommes ni morts, ni en grève, ni partis dans un endroit coupé du monde. Non, non vraiment, si on écrit cet article plus de 140 jours après notre retour, c’est simplement par flemme. C’est du beau !
Enfin bref, venons-en au fait. Après notre séjour pluvieux à Florianopolis, nous avons migré à Rio…encore ! Et ben oui, les JO ayant accaparé une grosse partie de notre temps la dernière fois, et la météo étant de notre côté pour les quelques jours à venir, on y a refait une halte. On avait en tête quelques visites : le fameux et incontournable pain de sucre « pao de azucar », la colline des 2 brothers « dois irmaos ». On n’aura pas réussi à faire notre 100%.
Pour vraiment profiter du Pao de azucar, surtout vu le prix pour y accéder, il faut une météo bien dégagée. L’idée était d’y aller en fin de journée, profiter du coucher de soleil, manger au resto là-haut et admirer le panorama de nuit. Malheureusement, ce plan un peu passé aux oubliettes à cause de vilains nuages tous les soirs… Et oui, nous sommes peut-être bien les seuls voyageurs à Rio à n’avoir pas fait cette visite culte ! Mais bon, c’est sans regrets, vu ce que nous a offert notre petite marche aux « dois irmaos ». Enfin, y arriver n’a pas été si simple. Car atteindre le début de la marche menant au sommet de cette colline n’est pas une mince affaire : de notre hôtel à Copacabana, nous voulions prendre le bus pour rejoindre la favela (pacifiée ne prenez pas peur) de Vidigal. Tentative vaine, difficulté de communication oblige. On se résout donc à prendre un Uber qui nous dépose au pied de la favela. Le chauffeur, super sympa, nous aide même pour la suite : réserver notre tour en moto taxi pour nous conduire en haut de Vidigal. Après une montée digne d’une course de Valentino Rossi, bien accrochés derrière nos pilotes respectifs, on arrive enfin au pied du rocher. On met une bonne heure à atteindre le point haut, le tout sous un soleil de plomb qui nous fait bien transpirer ! En chemin, on a droit à de beaux points de vue, entre autres de la plus grande favela de Rio. Mais le plus beau est quand même lorsqu’on arrive au sommet, avec un magnifique panorama sur la ville, sa plage d’Ipanema, le tout surveillé par le Christ Rédempteur. En bref, un bon effort mais qui vaut largement son pesant de cacahuètes.
Au retour, on se fait une petite variante, et on descend la favela en Combi Volkswagen. Et oui, là-bas il y en a des tonnes, pour la simple et bonne raison qu’ils en fabriquaient encore il y a deux ans. On est fans ! Nos guibolles n’en ayant pas assez, on a décidé de rejoindre Ipanema à pied. Bonne idée, la balade côtière était plutôt sympa.
De retour à l’hôtel, on enfile vite nos maillots de bain pour aller se jeter dans l’eau fraîche à Copacabana. Enfin, Virgile. Pas moi. Je ne suis pas folle ! Une bonne nuit plus tard, on jette notre dévolu sur le marché de Madureira, le plus gros de la ville. Effectivement, on y trouve de tout, des célèbres Havaianas aux poules et canards. De notre côté, on a plutôt craqué sur les tongs. Faut dire qu’au prix où elles sont vendues, ici dans leur pays d’origine, on ne peut pas se retenir !
Épuisés par la foule, on file en direction du quartier de Lapa, connu pour ses bars et son ambiance la nuit. En journée, on peut y déambuler et se rendre au pied de ses fameuses arches, ou l’Aqueduc Carioca, qui emmenait autrefois l’eau du Rio Carioca à la ville. Autre incontournable du quartier, l’Escadaria Selarón, un escalier carrelé et très coloré, où on pourrait passer des heures à trouver le carreau de notre ville (on n’a pas eu cette patience, on s’est contentés de deux noms français !). Qui a eu l’idée de créer ça ? L’artiste chilien Jorge Selarón, à l’occasion de la coupe du monde de foot 1994.
On profite du coin pour déguster un peu de cachaça, le « rhum brésilien », et on rentre à notre hôtel pour se rafraîchir avec une bière, bien méritée. Sur cette petite mousse s’achève notre deuxième passage à Rio. Demain, on prendra un bus pour notre dernière destination de ce voyage… où on a bien l’intention de profiter !
Infos Utiles :
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Trajet Florianopolis – Rio : vol avec la compagnie Azul. En réservant quelques jours à l’avance, on a payé environ 60€/personne, le même prix que le bus ! Super compagnie. Vol très agité mais ça on n’y peut pas grand-chose !
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Hôtel Rio : Auberge de jeunesse Cabanacopa. 40Rs/personne et par nuit en dortoir de 5 personnes, super petit dej inclus. Auberge propre et dortoirs modernes, par contre on a moyennement accroché avec le personnel…
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Dois Irmaos : Superbe point de vue, et gratuit (pour le moment !) Normalement assez peu de monde (sauf si comme nous vous y allez un jour férié !). Il faut se rendre à la favela Vidigal. Du bas de la favela, prendre une moto taxi ou un Combi (3 Rs/pers) pour monter jusqu’au terrain de foot. A pied, longer le terrain sur la gauche, et le début de l’ascension est au bout.
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Marche de Madureira : franchement, on ne se souvient plus trop de comment on y est arrivés ! On a pris le métro/train : depuis Central, il y a une ligne qui va a « Mercado de Madureira » ou « Madureira ». Après…on a demandé pour trouver le marché !
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Lapa : Idem, on a pris le métro, c’est plutôt simple.
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