Ou plutôt, de Puducherry à Mumbai, les autres étant les anciens noms des villes.
Cette traversée de l’Inde commence à Munnar, d’où nous devons rejoindre Pondicherry. Cela se passe en deux étapes: la première de Munnar à Theni, que nous faisons en bus local dans une ÉTROITE route de montage. Là, le klaxon prend tout son sens, sachant que deux véhicules ne peuvent pas se croiser dans les virages ! Nous arrivons à Theni où nous avons quatre heures d’attente pour prendre notre bus de nuit. Bienvenue en enfer ! Il fait très chaud, la circulation est plus que dense, le tout sur une route hyper poussiéreuse et dans une zone pleine de moustiques ! Autant dire que nous étions contents de voir arriver notre sleeper bus (bus couchette)😴.
Là démarre la seconde étape : le bus de nuit. On est pas mal installés pour les 9 heures de trajet qui nous attendent, mais le verdict en arrivant est que ça secoue quand même pas mal vu l’état des routes !
Nous arrivons donc à Pondicherry, d’abord dans la partie indienne de la ville, c’est à dire grouillante et assez sale. Nous passerons la journée à déambuler dans la partie française où nous retrouvons, non sans un soupçon de nostalgie, un front de mer digne de la promenade des anglais à Nice, des noms de rue et des instituts français.
Un monument retient toute notre attention : le temple Manakula Vinayagar où nous attendons désespérément l’éléphant qui doit arriver pour bénir les gens en échange d’une petite donation…sans jamais le voir venir 😭. Exténués par notre courte nuit et longue journée, nous sommes contents de nous poser pour manger un met local avec notre hôte Akil.
La journée du lendemain à commencé en grandes pompes : cherchant un endroit pour déjeuner, nous tombons sur une boulangerie française, et là… la tentation est trop grande. Ce matin, ce sera donc bretzel et chocolatine !
Nous en avions bien besoin, car le programme qui nous attend est costaud. Nous parcourons la ville à pied à la découverte entre autres de l’église du sacré coeur, du « big bazar », des jardins botaniques, le tout sous au moins 40 degrés au soleil sans un poil d’air 😰😰😰! Nous apprécions alors la pose thé dans un café climatisé.
Nous retournons devant le temple, d’où nous repartons une fois de plus bredouilles. Une troisième tentative sera la bonne, nous voyons enfin Lakhsmi, qui contre 10 rupees me bénira 😀.
Ainsi s’achève notre séjour dans l’Est, nous prenons un train de nuit pour Bangalore. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le confort est sans appel face au bus ! C’est donc après une nuit correcte que nous arrivons chez notre hôte, Umang, qui en trois jours, nous fera largement apprécier sa ville!
Nous découvrirons grâce à lui les places touristiques telles que le Iskon temple, le Lalbagh garden, le Bull temple, l’extraordinaire marché aux fleurs et le Vidhana Soudha, aussi bien que la « nightlife » de Bangalore, avec ses pubs où nous avons eu l’occasion de goûter de (nombreuses) bonnes bières (peut être un peu trop 😅).
Nous avons eu l’occasion à Bangalore de tester les bus de ville. Ça n’est pas si compliqué en soi, peut être grâce à notre statut affiché de touristes : nous devons absolument notifier que les indiens sont TOUJOURS prêts à nous aider. Nous avons donc à chaque fois de nombreuses personnes nous indiquant quel etait notre arrêt de bus, où nous devrions prendre le prochain et nous souhaitant bon voyage !
C’est après avoir goûté autant de nourriture locale que possible, que nous prenons de nouveau un bus de nuit, pour Hampi cette fois.
Et l’arrivée n’est pas de tout repos. Nous payons un ticket jusqu’à Hampi, mais à Hospet (ville à 15km de Hampi), nous sommes priés de descendre du bus, sois disant que la route ne permet pas d’aller plus loin… après avoir négocié notre trajet en rickshaw, nous arrivons donc dans la superbe région de Hampi, aux paysages pour le moins inattendus.
Nous passerons trois jours à explorer la région, à pied ou à velo, pour découvrir le monkey temple et les environs, où de nombreux temples datant du royaume Hindou médiéval témoignent de l’exceptionnelle maîtrise de nos lointains ancêtres bâtisseurs.
Une fois de plus chanceux, nous assistons d’un festival hindouiste se tenant lors de notre passage.nous sommes vraiment agréablement surpris de voir avec quelle joie ils invitent les touristes, bien qu’appartenant à des croyances totalement différentes, à participer à leurs célébrations. C’est ainsi que nous aurons l’occasion d’allumer, au milieu des locaux, quelques bougies matérialisant une route où l’éléphant sacré passera quelques minutes plus tard. Sans aucun doute une expérience insolite et inoubliable !
Le calme d’Hampi, loin de la circulation et des klaxons, est agréable. Mais bien sûr, toutes les bonnes choses ont une fin. C’est à ce moment que nous prenons le bus pour rejoindre l’ouest de l’Inde, à Mumbai. L’arrivée est assez chaotique : vous imaginez deux pauvre petits européens au milieu d’une ville de 20 millions d’indiens ? Et bien c’était nous 😵! Grâce à l’aide de Priyanka, une amie habitant la région, nous trouvons sur un hôtel correct. Une aide largement bienvenue, surtout lorsque les premiers quartiers que nous voyons sont plutôt bondés et sales, typiques de l’image de « l’inde du bas » que nous nous faisons. La chaleur humide étouffante ne vient pas aider à améliorer notre ressenti dans cette ville. Heureusement, nous rencontrons Neil, qui éclairera notre court séjour dans cette fourmilière : nous visitons avec lui Malabar Hill et ses jardins suspendus, Babulnath temple, mais surtout un super bar où nous rencontrons ses amis autour d’une bonne bière et d’un bon riz biryani !
Il n’en fallait pas plus, à une gorgée près, nous rations notre bus pour Udaipur !
Léa
Aaaah le bord de mer de Pondichéry, le marché aux fleurs de Bangalore…. J’ai envie d’y retourner!!! Et nous n’avions pas eu la chance d’être bénis par Lakshmi, elle était « en vacances » dans la jungle quand on y était… Profitez bien de Jaisalmer et du safari maintenant!! 🙂