Au terme d’un voyage de bus supplémentaire, nous voilà arrivés à Santiago. Ah non ! Non, non, non ! On n’a pas pris le bus, mais l’avion cette fois. On aurait tort de s’en priver d’ailleurs, quand ça coûte moins cher et nous fait gagner 20h de trajet =).

Nous nous rendons chez Ruben, notre couchsurfer qui nous héberge pour quatre jours. On ne va pas mentir, ils n’ont pas été les plus productifs. Et ça fait du bien parfois. On a vécu au rythme chilien, à savoir se coucher tard et se lever encore plus tard ! On a bien goûté le vin chilien qui, pardonnez-moi, est très bon, et on a surtout passé de super moment avec Ruben, ses colocs et les (nombreux) invités inopinés ! Nous n’avons pas visité la ville de fond en comble mais nous avons quand même fait quelques sorties. Une, essentielle, pour acheter des chaussures. Et oui, je suis une fille quand même et je ne pouvais plus voir en peinture mes baskets. On en profite pour passer par le Cerro Santa Lucia et son joli parc et par la plaza de Armas dans le centre historique.

La ville de Santiago est assez polluée. Beaucoup même. Mais nous ne nous sommes pas laissé submergés par la flemme et nous avons filé en direction du Cerro San Cristobal. Il est possible d’aller au sommet en cable-car. N’ayant pas beaucoup bougé ces derniers temps, nous sommes partis à pied et ce n’était pas si dur que ça ! De la haut, malgré un smog assez important, la vue est sympa. On se rend un peu plus compte de l’immensité de la ville. Sur le chemin du retour, on s’arrête dans un bar goûter notre première bière patagonienne, plutôt bonne. Décidément, les chiliens savent comment nous parler !

Ce séjour dans la capitale sera aussi l’occasion de retrouver Nicole, chilienne qu’on avait rencontré au Vietnam, autour d’une bonne pression de la région des lacs, dont une partie était autrefois allemande…vous voyez ?! 😉

Etape suivante, la ville colorée de Valparaiso. On arrive assez tard à l’auberge et on est direct embarqués dans un apéro sur la terrasse. On rencontre Gustavo, chilien habitué du coin qui s’improvisera notre guide le lendemain. Grâce à lui, on a pu découvrir des quartiers un peu moins touristiques car pas forcément hyper sécu pour des gringos seuls. Mais pourquoi cette ville est-elle si connue ? Car il s’agit d’un vrai musée à ciel ouvert. Déjà ses maisons colorées dispatchées sur 45 collines, ses ascenseurs, escalier et ruelles pentues confèrent un certain cachet. De plus, et surtout, le tag est libre là-bas. Les grapheurs s’en donnent donc à cœur joie sur les façades des maisons et pas seulement pour écrire un beau « fuck la police » ou « Hollande dégage », mais plutôt pour réaliser une vraie oeuvre d’art. On a donc parcouru différents quartiers de la ville, à la recherche de graphs plus beaux les uns que les autres. Et même le temps moyen ne gâche pas le plaisir.


A Valparaiso, après une bonne soirée à l’hôtel autour de caïpirinha, on a aussi pour la première fois, mis les pieds dans une boite de nuit chilienne. Première surprise, on peut entrer avec nos bouteilles de vin ! En fonction de notre nombre et de la quantité de boisson qu’on a, nos amis chiliens négocient le prix de l’entrée ! Pas mal. Bon par contre, la boite en elle-même, pas terrible… Comme le vin qu’on avait emmené d’ailleurs :P. Bref, ce n’était pas inoubliable mais tout de même cool !

Infos Utiles :

  • Avion Calama – Santiago : SkyAirlines, environ 55 US$ pour deux. Réservé un peu à l’avance, c’est un super bon deal comparé au bus.
  • Bus Santiago – Valparaiso : pris à la station de métro Pajaritos. Compagnie Romani, 2000 CH$/pers. Très bon bus et le moins cher !
  • Hôtel Valparaiso : Karamba Hostel. Super ambiance et hôtel bien tenu. Prix correct avec petit dej (on ne se souvient plus, aux alentours de 7000 CH$/pers).