Après seulement quinze jours au Laos, nous quittons ce pays avec un sentiment un peu mitigé. On nous avait annoncé des laotiens très gentils et ouverts, bien plus qu’au Cambodge, mais nous nous sommes plutôt trouvés face à des personnes un peu froides, désintéressées, les 4000 îles remportant la palme de la nonchalance. On n’est pas non plus négatifs, l’accueil s’améliorant au fur et à mesure qu’on remontait vers le nord.

On a aimé :
– Les sandwiches de Luang Prabang,
– Retrouver du vrai pain, plutôt bon en général,
– Les paysages karstiques de Nong Khiaw et Thakhek,
– L’enthousiasme des enfants, leur sourire, leur coucou et leur « check » dès que possible,

– Les cascades de Kuang Si,
– Faire du « scoot cross »,
– Retrouver nos potes argentins de Birmanie,
– Les marchés de nuit de Luang Prabang et de Vientiane,
– Les beer lao avec le coucher de soleil aux 4000 îles.

On n’a pas aimé :

– Devoir payer pour tout et rien à cause de notre statut de touriste,
– Vous l’aurez compris, l’accueil laotien aux 4000 îles,
– Perdre notre carnet de bord dans un bus,
– Perdre une roue de bus 😅,
– La clim qui nous coulait dessus dans un bus de nuit où on était déjà gelés.

Ça nous a surpris :

– L’utilisation des UXO. Conjointement à la guerre du Vietnam, les USA ont bombardé « secrètement » le nord du Laos pour empêcher l’avancée du communisme, faisant de très nombreuses victimes. Beaucoup de ces bombes n’ont pas explosé et font encore des victimes de nos jours. La population utilise aussi ces bombes pour divers usages : piquets de clôture, de panneau publicitaire, barbecue…

– Voir les buffles se baigner partout (il fait chaud),
– Les signalisations d’accident,

– La différence de température entre le jour et la nuit à Nong Khiaw (de 30°C à 10°C).

Nous ne dénigrons pas du tout le Laos, nous avons quand même rencontré des personnes extra tout au long de notre séjour. Les paysages magnifiques et le calme du pays en font deux points forts qui pourraient convaincre beaucoup de personnes. S’écarter un tout petit peu des sentiers battus peut ici changer foncièrement la relation avec les habitants.  Nous rejoignons maintenant le Nord du Vietnam pleins d’attentes.