Nous sommes arrivés à Bali dimanche (27/09), après un slalom fou en ferry entre les nombreux bateaux présents dans les minuscules 2 km de mer qui nous séparaient de Java. Nous décidons de nous rendre directement à Lovina, sur la côte Nord. Pour cela, on va au moins cher, et on prend un bus local qui,  en plus de dater de 1740, à pour principe fondamental : « not full not go ». On attendra donc une bonne heure avant d’en fin lever le camp, lentement mais sûrement (euh…?)

Nous débarquons donc à Lovina  (nos fessiers en sont ravis, on vous laisse imaginer le confort) ou un rabatteur comme ils sont si nombreux ici nous tombe dessus avant même que nous ne soyions descendus du bus. On essaie de s’en défaire en s’arrêtant dans tous les hôtels que nous trouvons, mais rien n’y fait, il tient à nous emmener chez son copain. On finit par y arriver, et…finalement ce n’est pas si mal et dans nos prix, donc on signe ! On passera deux nuits à Lovina, le temps de récupérer de notre escapade sur le Ijen, et de préparer les quelques jours à venir. Chanceux, nous tombons en même temps que le Lovina Beach Festival, ce qui nous permet de découvrir de la musique et des habits traditionnels Balinais.

 

On passe donc une longue première nuit, et le lendemain c’est décidé, on va louer un scooter et aller se fondre dans la masse indonésienne. Et il s’agit vraiment d’une masse,  je n’avais jamais vu une telle concentration de scooters avant notre atterrissage dans ce pays ! On commence notre virée par un après-midi aux sources chaudes à quelques km ; pour une première sortie au milieu de la jungle on ne va pas trop loin ! Verdict : c’est un coup à prendre mais ce n’est pas si terrible !

Le lendemain, départ pour Ubud, à 80 km de là. On s’arrête en chemin faire un  peu d’effort pour aller voir les chutes d’eau de Git Git (fraîches, on n’a pas osé s’y baigner !). On croise aussi sur la route des singes, qui ont tout compris (de même que les habitants locaux) : les indonésiens vendent aux touristes de quoi nourrir les animaux, et tout le monde est content (comme ils disent : good for me good for you !).

 

Une fois de plus, nos postérieurs sont contents d’arriver à destination : Ubud, où on négocié une super chambre dans une belle maison. On s’attendait à quelque chose d’un  peu préservé du tourisme comme l’indiquait notre guide, mais il n’en est rien. En se promenant sur la main road,  il y a autant de touristes que d’Indonésiens !  Cela n’enlève cependant pas l’attrait de la ville, avec son immense marché grouillant, ses warungs  (restaurants), ses nombreux temples et ses rizières à seulement quelques centaines de mètres de la circulation !

 

Les deux jours passés la bas auront été bien relaxants, entre flânerie dans la ville, chambre de luxe, et petit déjeuner de rêve 😊

Déjà l’heure de quitter la ville,  on remonte sur notre camarade de route pour le retour à Lovina. On s’arrête d’abord à Tegallalang pour admirer une magnifique rizière en terrasse.

 

La culture en terrasse est assez rare sur Bali où on trouve plus généralement de grandes étendues.

En chemin, on visite une plantation de café, où nous avons l’occasion de goûter 10 sortes de cafés/thés fabriqués sur place, dont le fameux « Kopi Luwak » considéré comme le meilleur au monde (le plus cher en tout cas !). Ce café à tout le goût d’un café, mais sans aucune amertume. Un petit animal, la Luwak, se nourrit des graines de cerise de café, que les producteurs récupèrent dans ses excréments à peine digérées, pour les laver et les torréfier !

 

Le troisième et denier stop se fera au Lac Batur, d’où nous mangerons avec une magnifique vue.

De retour à Lovina, nous apprécions de nouveau de descendre de notre bolide, et de plonger dans la piscine.

Conclusion, après 220 km en scooter, on a mal aux fesses, et Virgile maîtrise plutôt bien la conduite à l’indonesienne à savoir : doubler par la droite ou la gauche, peu importe, tant qu’il y a un peu de place, se faufiler dans le moindre trou pour gagner quelques secondes sur la route,  et surtout klaxonner dès que possible !